Je ne conseille pas de domaine. Je propose d’aller voir. De prendre la voiture ou le vélo, de se perdre dans les collines entre Faugères et Saint-Chinian, d’oser pousser la porte d’un chai à ciel ouvert à Gabian ou d’une cave fraîchement rénovée à Nébian. Parce que le vin ne se comprend pas en théorie. Il se regarde, se respire, se touche. Il commence dans les mains calleuses du vigneron autant que dans le verre.
Sur ce blog, je raconte ces rencontres, ces balades, ces vins qui racontent une autre histoire que celle des foires aux médailles. Je parle aussi des dynamiques locales : comment certaines communes misent sur le tourisme viticole, comment les écoles agricoles forment de jeunes vignerons avec de vraies convictions, comment la vigne cohabite avec d’autres cultures.
L’Hérault, c’est une multitude de micro-pays, chacun avec sa lumière, ses vents, ses traditions. Le vin y est un marqueur identitaire autant qu’un ferment de création. Mon ambition, à travers ce blog, n’est pas d’imposer une vision. C’est d’offrir un regard attentif, enraciné, exigeant, sur un vignoble qui mérite qu’on s’y attarde.
Et si vous croisez un panneau "Route des vins", regardez au-delà. C’est souvent sur les chemins de traverse que se cachent les plus belles bouteilles — et les plus belles histoires.